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Je ne suis pas Charlie (je suis Vaquette)
est un texte d’une centaine de pages écrit par
l’IndispensablE Tristan-Edern VAQUETTE
dans la foulée des attentats de janvier 2015.

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Pour moitié brûlot éructé sur l’énergie de l’énervement parce que « tout dans cette histoire est mensonge, bêtise et manipulation »,
« hystérie collective, de celles qui font assassiner Jaurès et partir à la guerre la fleur au fusil ».
Mais pour moitié aussi, texte de réflexion qui, à contre-courant des apparences désignées par la plupart, tente de montrer que les grandes manifestations du 11 janvier 2015 sont avant tout le symptôme d’une fracture sociale profonde, d’un apartheid (pour reprendre les termes de deux responsables politiques français) quand la liberté d’expression bien sûr, mais aussi
« le terrorisme d’évidence et par-delà la religion musulmane ne sont, dans un camp comme dans l’autre, que des prétextes ».

Transparent

Une heure d'interview vidéo
par le Cercle des volontaires

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On trouvera sur cette page des extraits du texte (juste en-dessous), le PDF des premières pages, des coupures de presse (colonne de droite), beaucoup de mails de lecteurs ainsi que quelques dessins et un extrait vidéo de 8 minutes d’un spectacle de Vaquette datant de 2008 et qui permet peut-être d’appréhender les choses avec un regard différent.

Le livre est en vente
sur la page VPC

136 pages, format 11 x 18, broché,
deux textes en bonus :
"Mon éditeur est un enculé"
et "Vaquette fait la manche".

12 euros.

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VideJe ne suis pas Charlie. Prenez ça d’entrée pour une autocritique publique quelque part entre les pâles matins qui ont souvent succédé aux Grands Soirs et le maccarthysme qui fit trembler tant d’esprits libres au sein de ce qu’il est convenu – très convenu – d’appeler la plus grande démocratie du monde. Ceux qui, dès ce premier paragraphe, lèveraient déjà bien haut les épaules, l’ironie au coin des lèvres devant mon affirmation jugée outrancière, se pencheront un peu plus sérieusement sur, par exemple (parmi vraiment beaucoup d’autres !), cette affirmation de Nathalie Saint-Cricq proférée, elle, sans ironie aucune, au journal télévisé de France 2 : « Il faut repérer et traiter ceux qui ne sont pas Charlie » ou sur cet appel de Nicolas Sarkozy, au même endroit quelques jours plus tard, à « la sanction immédiate » envers les élèves (et leurs parents) qui ont osé ne pas respecter la minute de silence que l’État dans sa très grande sagesse a imposée à la jeunesse de France.
VideJ’écris ce texte entre autres parce que, sans doute aucun, le sale gosse que j’étais aurait lui aussi refusé de respecter cet hommage national à une époque où il était déjà rare que je termine une journée entière de cours sans me faire exclure pour au moins quelques heures : hier, pas plus qu’aujourd’hui, je n’aurais été Charlie moi qui pourtant l’étais déjà tant… Mais n’y voyez pas un mot d’esprit paradoxal et vide de sens : rappelons que ce qui fonda l’esprit Charlie puisque chacun s’y réfère aujourd’hui en en ignorant tout, c’est notamment la fameuse couverture de 1970 (d’Hara-Kiri pour la peine mais les deux sont de fait frères de sang) qui fit interdire le journal : « Bal tragique à Colombey, un mort » et qui ne signifiait rien de plus ni rien de moins que le refus de respecter à l’époque le deuil et les hommages impératifs et patriotiques qui ont suivi la mort, non pas de quelques dessinateurs sans képi, mais du général de Gaulle en personne – pensez !, un héros militaire, ça se célèbre, madame ! D’ailleurs, je pourrais m’arrêter là tant quiconque d’un peu lucide sera convaincu que lorsqu’un principe s’érige sur un tel mensonge, une telle imposture, une telle mascarade – utiliser sans scrupules un symbole pour au même instant professer des actes qui lui sont caricaturalement antithétiques –, il est inimaginable qu’en ressorte ne serait-ce qu’un semblant de vérité un peu digne.
VideTout dans cette histoire est mensonge, bêtise et manipulation, et l’une des raisons qui me font investir mon temps à écrire ce texte par-delà la fidélité au lycéen que je fus, la seule peut-être véritablement recevable, c’est mon irréductible mauvais esprit couplé à mon éternelle absence d’opportunisme qui fait que je sais d’avance que lorsqu’il sera publié, une majorité de lecteurs me trouveront terriblement has-been de rester bloqué sur un truc à ce point trop à l’ancienne : les mêmes, qui exigeaient que chacun arbore sur son tee-shirt et sa page Facebook le logo marketing symbole d’un combat essentiel pour l’avenir du monde et qui les a boulerversifiés à un point tel que leur manque de recul leur paraît aujourd’hui parfaitement justifiable, ont su, moins de huit jours plus tard, sagement jeter au fin fond de la poubelle de leur culpabilité diffuse, les autocollants et les slogans qui leur rappelaient un peu trop cruellement qu’ils s’étaient fait balader pendant quelques jours dans la rue et plus encore dans leur tête.
(...)
VideVous vous êtes donc fait balader, ou vous avez baladé les autres – choisis ton camp, camarade !, ou plutôt ton masque (pour prolonger la mascarade évoquée plus tôt) –, Balzac ayant hier comme aujourd’hui raison : « Vous saurez alors ce qu’est le monde, une réunion de dupes et de fripons. » Mais qu’on se rassure, ouf !, ça n’a pas duré bien longtemps.
(...)
VideJe ne suis pas Charlie. Je vais tenter d’expliquer ici pourquoi et tenter également de comprendre comment a été possible une telle hystérie collective, de celles qui font assassiner Jaurès et partir à la guerre la fleur au fusil. (...)

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Vide(...) J’ajoute que n’importe qui qui connaît a minima le sujet vous affirmera sans doute aucun qu’aujourd’hui pas un seul des Charlie Hebdo ou des Hara-Kiri de l’époque ne pourrait paraître, écrasé qu’il serait par les procès des professionnels de la bonne conscience : un gosse avec les yeux crevés à la une du journal (accompagné de ce titre mythique : Éducation, faut-il être sévère ?), eh hop !, protection de l’enfance !, 10 000 euros d’amende ; un propos injurieux envers les femmes ou un dessin les représentant dans une position dégradante comme le veut l’élément de langage très tendance ces temps-ci (il n’y avait que ça !, plongez-vous-y puisque vous êtes tellement Charlie), eh hop !, les Chiennes de garde ou une de leurs nombreuses sœurs de sang !, 10 000 euros d’amende ; un Pédé ! ou un Enculé ! qui traînent, eh hop !, le lobby gay à la charge !, 10 000 euros d’amende ; une page poésie (tout était possible à l’époque, alors pourquoi pas ça ?), disons, parfaitement au hasard bien sûr, Apollinaire, « C’était un Juif, il sentait l’ail », eh hop !, là on prend cher parce que les avocats de la Licra, ce ne sont pas des rigolos, les mecs, on va dire 50 000 euros d’amende, et tiens !, soyons fous !, un mois ou deux de prison ferme, là aussi tout est possible ; quant aux insultes à l’armée ou à la police dont était truffé chaque numéro, en cherchant bien, il est certain qu’on pourrait qualifier ça d’apologie du terrorisme, non ?, après tout, on en a condamné récemment pour moins que ça…, allez !, le gouvernement est de gauche tout de même, on va juste dire vingt-cinq heures de travail d’intérêt général en caserne (et aucun coup de fouet : la France est une grande nation démocratique qui respecte les droits de l’homme). Bref, si j’ai bien compris finalement, être Charlie, c’est être Philippe Val : utiliser cyniquement une marque rebelle en la vidant de toute sa substance. C’est se la jouer provo mais en prenant bien garde d’être consensuel, de défendre la police et l’armée, d’interdire tout humour de mauvais goût, d’applaudir aux lois répressives et d’appeler à la guerre et au contrôle social. Ouf alors !, tout est cohérent (et j’y tiens beaucoup, moi, à ma cohérence, autant qu’à mes principes : il se trouve que les deux s’entendent fort bien ensemble – j’aimerais tant que tous ceux qui se sont exprimés sur le sujet puissent en dire autant) : je comprends mieux maintenant pourquoi je ne suis pas Charlie

VideAlors voilà, on peut ne pas être d’accord avec moi, (...) mais par pitié, ne prenez pas comme prétexte la liberté d’expression que vous haïssez tant pour justifier vos sales coups, vos coups bas contre elle. C’est bon, ça, c’est réglé, la grand-messe unanimiste au pas de l’oie, le petit doigt sur la couture du pantalon à laquelle on a assisté dans toutes les villes de France, n’a rien de rien à voir, si l’on veut être sérieux et honnête, avec la liberté d’expression et a fortiori encore moins – énorme rire ! – le droit à la provocation.
VideMais alors, puisque être Charlie, c’est justement ne pas l’être (disons plus précisément, ne pas défendre les valeurs du journal originel), c’est quoi au juste ? Comment expliquer cet immense mouvement de foule bien réel par-delà la manipulation médiatique de l’émotion qui est assurément un facteur déterminant mais qui, néanmoins, je crois, ne peut pas suffire seule à tout expliquer. Une fois encore, même si les médias dominants étaient d’extrême gauche – ce n’est pas le cas, je rassure le grand capital –, la France entière ne se serait pas à ce point réveillée en étant absolument Rémi Fraisse. (...)

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Vide(...) Peste alors ! On n’avance guère. Je résume. La liberté d’expression, c’est juste un leurre. L’émotion provoquée par la mort d’hommes ne fait pas descendre dans la rue la France entière à chaque nouveau crime effroyable, heureusement d’ailleurs, les commerces ouverts le dimanche n’y résisteraient pas. L’hypothèse d’une manipulation des médias a ses limites. Le rejet laïc de la religion, ce n’est pas assez consensuel pour provoquer un tel unanimisme. Quant au refus du communautarisme, on comprend bien à quel point l’argument est à géométrie variable. Mais alors… pourquoi tant de haine, dirait l’autre ?
VideEt franchement… franchement…, j’ai beau chercher, il me faut me résoudre à admettre – et j’imagine que les esprits libres seront comme moi bien obligés de faire ce constat très déplaisant – que la seule réponse véritablement convaincante est : à défaut d’un rejet du communautarisme en général, on a assisté là au rejet d’une communauté précise et stigmatisée (c’est d’évidence extrêmement différent), dit autrement de façon plus brutale, les Français, dans leur immense majorité, ne peuvent plus supporter les bougnoules ! Oups ! Pardon, je suis devenu Charlie brutalement, enfin, je veux dire le Charlie d’époque bien sûr…, j’ai fait de la provo bête et méchante, dans la forme du moins parce que, quant à la réalité du constat, il est difficile de ne pas voir, dans ce consensus à ce point large, la conjonction, disons pour être compris au risque de tomber dans la caricature, d’une part, d’un racisme traditionnel de droite qui rejette les immigrés, surtout ceux-là d’ailleurs, les immigrés sales et faignants du sud, les bougnoules, les racailles, les jeunes de banlieue comme on dit, tout ça se mélange plus ou moins dans la tête de chacun pour se fondre dans un grand sentiment de… mixité dans le rejet, je pense que je n’apprends rien à personne ; ET, d’autre part, également, dans le même temps (ça pourrait même ressembler vu de l’extérieur à un mariage forcé, mais gageons que le Viagra, la nuit de noces et le lubrifiant feront tout passer), d’un anticléricalisme de gauche porté par tout un tas de laïcards qui n’assumeraient jamais, au grand jamais, la tache morale que consisterait à leurs yeux de profs de géo le rejet de l’autre, de l’étranger…, mais qui, et eux pour la peine sont en grande partie Charlie, je veux dire cette fois-ci celui de Val et de Fourest, ont trouvé dans les racines antireligieuses de leur famille de pensée, l’occasion de marier à bon compte (un bon compte qui fait les bons ennemis), rejet des barbus, des femmes voilées et des gosses basanés qui crèvent les pneus de leurs bagnoles dans les parkings pourtant protégés par des vigiles de leurs collèges de banlieue.
VideÇa fait plus de trente ans que les premiers, plus ou moins ouvertement, ne cessent de stigmatiser l’immigration maghrébine, appelant à encore et toujours plus de répression et de contrôle social dans les banlieues, ils auraient tort de ne pas triompher à présent et de ne pas réclamer qu’on applique enfin la solution finale que préconisent les plus radicaux parmi eux. Ça fait plus de trente ans en retour que les seconds répètent qu’ils les aiment, nos Arabes, et que le racisme, ben… c’est pas bien – du tout ! –, et que les méchants, c’est les autres !, la droite…, la preuve que nous on est les bons !, c’est qu’on a créé SOS Racisme pour que tous les potes de la terre défilent d’un seul homme contre la mortifère hydre fasciste, sans compter les efforts qu’on fait depuis des années – reconnaissons que sur ce point, ils ont été méritants : personnellement, je n’ai jamais su trouver ce courage – pour écouter en les trouvant formidables MC Solaar ou Abd al Malik (c’est peut-être ça la vraie différence au final entre la droite et la gauche : les premiers estiment qu’un bon Indien, c’est un Indien mort, les seconds qu’un bon Arabe, c’est Abd al Malik) et malgré tous nos efforts, ces sales bougnoules n’ont toujours rien compris et au lieu d’aller exécuter des journalistes à Minute ou a minima à TF1 ou au Figaro, ils nous ont frappés en plein cœur en s’attaquant à notre journal, à nous, les gens bien ! Je comprends. Il y a de quoi se sentir trahi…
VideEt ces deux familles politiques traditionnellement opposées se sont retrouvées ensemble dans la rue grâce à cet éternel miracle qui a toujours su réunir les hommes : un ennemi commun, je pense que c’est le premier enseignement que l’on peut tirer des grandes manifestations du 11 janvier 2015. (...)

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Vide(...) Alors voilà, moi, je suis con comme un musulman, comme un Arabe, comme une racaille de cité, comme NTM, et je ne comprends pas plus qu’eux rien de rien à tout ça, enfin, si !, je comprends une seule et unique chose, c’est que la liberté d’expression façon Je suis Charlie, façon Houellebecq, c’est avant tout (et probablement uniquement) le droit cracher à la gueule des musulmans, des Arabes, des racailles parce que ça fait trop longtemps qu’ils vous cassent les couilles et que vous en creviez de devoir fermer vos gueules. Alors c’est à leur tour maintenant, dans votre cul, les crouilles ! : y en a pas un qui moufte !, on baisse les yeux et plus vite que ça !, on fait profil bas en rasant les murs, on arrête de se plaindre quand on tague une mosquée, vous aviez qu’à pas nous chercher, les wesh-wesh ! Allez !, à genoux, on s’excuse, d’être musulman déjà, on fait comme Vaquette son autocritique publique pour dire qu’on regrette, qu’on a honte, qu’on condamne le terrorisme, et maintenant, dégage !, va défiler avec les vrais Français, le raton ! Et répète après moi : je… condamne… le terrorisme !, et demande pardon !, à Charlie Hebdo, aux familles des victimes, à tous les Juifs de France – ta gueule ! –, à Israël aussi, et plus vite que ça ! Bien… alors maintenant, tu prends un stylo et tu caricatures Mahomet – et tu la fermes ! –, le stylo !, la caricature !, tout de suite !, et t’écris en-dessous J’aime la police, et tu retires ton putain de survêt et ta djellaba !, on n’est pas au bled, ici !, et tu parles poliment au monsieur qui te demande tes papiers, le barbu !, et c’est pareil pour ta chienne voilée et tes sales mômes qui cassent les couilles à tout le monde à l’école, pire que des Roms !, putain !, vous vous croyez chez vous, là ?, on est France, ici !, et en France, rentrez-vous bien ça dans votre tête de bicots, on aime l’ordre, les droits de l’homme, la Marseillaise, la laïcité et la liberté d’expression ! T’as compris, ça ? Sinon, fais-nous confiance, on va te faire rentrer les choses dans la tête à la schlague si tu veux pas les entendre : t’as le choix, mon gars, à partir de maintenant, soit tu fais le bon Arabe façon Abd al Malik, soit on va te traiter de, et comme un terroriste. Comprendo, amigo ?… Oui qui ?… J’ai pas bien entendu…
(...)

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